Train fantôme

Le nez à la fenêtre
J'aperçois à grand-peine
Les arbres qui défilent

Plus loin c'est un village
Qui passe tranquillement
Puis disparaît sans bruit

Je souffle sur la vitre
Et d'un doigt emplumé
Je dessine un oiseau

I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I

Peu à peu il s'efface
Bien vite retrouvé
En plein vol, en plein ciel

Je souffle de nouveau
Trace un nuage gris
Dehors le temps se gâte

Nous arrivons en gare
Plus de pluie, plus d'oiseau
Moi je suis essoufflé