Un rayon de la lune australe
Me montre le chemin
Dans la nuit mahoraise
Confiant, je le suis
Vers un vieux baobab
Tu sais, l'arbre-éléphant
Je tente une caresse
Sur le tronc millénaire
Et je ferme les yeux
Baobab
De son écorce-peau
À mes mains ignorantes
Se glissent des contes éternels
Jusqu'au petit matin
Mot à mot
J'apprends la langue baobab
Je le quitte à regret
Gardant au bout des doigts
La mémoire de l’arbre-éléphant
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