Casser le ressac

Écart dans le tracé :

Sur un étoc de la côte
Trop loin du port
Y’avait du rab de bar
Et dus au sud, rivés pour sévir
Quelques titres qu’elle sertit.

Épaté, je devais faire étape :

Élisa chercha asile
Dans l’air de la ria
Où, en mon nom élidé, l’édile turc crut
Que l’essor rosse d’un oud en duo
Servi en sérum à d’ivres murés
Allait éviter une rime rétive à l’émir.

Faut que je relate sans étaler :

Léger mieux avant le regel
Mais sari partout où tu iras.
À la FAC, à la CAF
Séga à tous les âges
Et stop, ces pots de soda sec aux ados
Le soir dans les rios.

C'est anacyclique (*), chez moi, ce besoin de jouer avec les mots !

Dans mon état, je me tâte :

Au gré de l’erg, elles en selle
Lues par moi seul
Le nez zen, les seins que tu nies
Mais réunis à me faire sinuer
Les reçus que j’aime à sucer.

Pour m’amuser, elle résuma...
Puis s’assit, tissa un épi d’ipé
Éroda une star qui adore les rats
Sema dans les âmes le secret que tu terces
Sans nier que son rein
Révèle jusqu’à m’élever
Ces repas fins pour me saper. Snif !

(*) Anacyclique : mot pouvant se lire de droite à gauche comme de gauche à droite mais avec une signification différente selon le sens de lecture. Laval n'est pas une anacyclique... Dommage pour nos voisin(e)s !

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