Morte saison

Un vent solitaire
En errance dans les rues désertes
Vient se heurter aux portes closes

Des rumeurs assourdies
Trainent encore ça et là
Réveillant de vieilles affiches

Un soleil jaune pâle
Presque timide
Vient frapper au carreau

J'ouvre
L'accueille à bras ouverts
Et l'invite à venir s'asseoir

I
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I

Comme de vieux amis
Souvenirs de l'été passé
Jusque tard dans la nuit