Un jour que j'écrivais
Une histoire animale
Avec un loup et deux cochons
Loup affamé comme il se doit
Cochons musiciens de quat' sous
On frappa à ma porte
C'était, vous l'avez deviné
Un porc à l'air grognon
Qui m'apostropha en ces mots :
Vous admirez les baladins
Et ne vous souciez guère
Des gens sérieux
Des bâtisseurs
Je vous préviens
Je m'impose dans votre conte
Verrat bien qui verra le dernier !
Mais, sire maçon, je serai franc
Plus une place dans ma fable
Il a tant insisté
J'ai fini par céder
Depuis ce triste jour
Plus de bois, plus de paille
Crincrins et fifres emmurés...
Heureusement, bien souvent
La musique casse des briques