Tête-à-queue
Montant vers toi, j'ai tout mon temps.
Les geais tracent dans l'air léger,
À traits de plumes pleins d'attraits,
Des mots fous aux couleurs d'émaux.
Ah ! Verse ton rire en averse
Dans ces étoiles où je dansais :
Des rives où souvent je dérive,
Mes cris cessent quand tu m'écris.
Si tard, aux accents des sitars,
Des airs inondent le désert
Et tes bras dans ce soir d'été
M'enlacent. Jamais je ne m'en lasse.