Le Papa des poissons
Pour sûr, c'était l'homme poisson
Il chantait les rochers
Courants, grandes marées
Moi, fasciné, j'étais tout-ouïe
Il savait si bien m'appâter
M'ancrer dans son sillage
J'ouvrais de grands yeux ronds
Derrière mes lunettes d'écaille
Il m'enserrait dans ses filets
Immobile au milieu du banc
J'en perdais la boussole
Et me sentais pousser des ailes
Lors dans l'inconnu j'ai plongé
Mes mots de poisson-clown
Et le chant chant des sirènes
Dans le fond, ça se finit bien
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pour que la "Maman des Poissons" de Boby Lapointe trouve en tout lieu le juste thon