La passante de la Muette
Quand le silence dort
Les mots ferment les yeux
Alors
Mes rêves bafouillent
Des histoires sans queue ni tête
Ils dérivent, les mots
Sur des fleuves sans voyelles
Et inventent
Dans l'instant qui se prolonge
Des oiseaux immobiles
Guettant mon réveil
Réveille-moi, ma belle qui passe
Les mots et les oiseaux
Ont besoin de voler