Opéra bouffe - acte 2
Un ogre impressionnant
Et peintre impressionniste
Nourrissait une passion dévorante
Pour une tendre Aztèque. (*)
Elle était belle à croquer
Et rongé de désir
L'ogre peintre épris
Est pris du désir de le faire.
Il prépara ses outils
Pour une œuvre au couteau.
Elle portait ce jour-là
Une robe rouge-sang...
Mais la toile fit un four
Et la belle bouillait.
" Faut filer ! "
Décida l'Aztèque échaudée.
Le final ne manque pas de sel :
L'ogre
Pour tout repas de noce
N'eut qu'une vieille croûte
Assaisonnée d'huile de lin.
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(*) dans un 1er temps j'avais écrit "Aztèque Tartare" mais vous vous doutez bien que je ne me complais jamais dans le calembour qui est, selon Victor Hugo, la fiente de l'esprit qui vole.